La décision numéro 194 du Cabinet des ministres de la République dʼOuzbékistan, intitulée «Sur lʼintroduction de modifications et dʼajouts au calendrier de lʼévolution progressive des prix des ressources énergétiques pour les années 2024-2025 en vue de soutenir les consommateurs de ressources en carburant et en énergie», a été adoptée.

Selon la page Telegram officielle du ministère de lʼÉnergie, des modifications visant à alléger les charges pour la population ont été apportées au calendrier de lʼévolution progressive des prix des ressources en carburant et en énergie pour les années 2024-2025, approuvé par la décision n° 204 du Cabinet des ministres en date du 16 avril 2024, conformément aux instructions du chef de notre État et dans le cadre de la décision mentionnée.

Par exemple, la date dʼentrée en vigueur de la hausse des prix des ressources en carburant et en énergie a été reportée du 1er avril au 1er mai.

De plus, une nouvelle tranche de consommation est introduite dans le tarif différencié applicable à une consommation comprise entre 201 kWh et 1 000 kWh. Ainsi, à partir du 1er mai 2025, les consommateurs résidentiels paieront 800 soums par kilowattheure pour la tranche allant de 201 kWh à 500 kWh (alors quʼauparavant, le tarif de 900 soums sʼappliquait à toute la consommation entre 201 kWh et 1 000 kWh).

Il convient de noter quʼun foyer consommant en moyenne 500 kWh dʼélectricité par mois payait, jusquʼau 1er mai 2025, un total de 360 000 soums (soit 90 000 soums pour les 200 kWh de base, et 270 000 soums pour la tranche de 201 à 500 kWh au tarif de 900 soums). Après les changements tarifaires, un foyer consommant 500 kWh par mois paiera toujours 360 000 soums (soit 120 000 soums pour les 200 kWh de base, et 240 000 soums pour les 300 kWh suivants, au tarif de 800 soums). Autrement dit, le prix ne change pas pour ces consommateurs.

En outre, la décision prévoit que les prix de lʼélectricité et du gaz naturel seront indexés chaque année à partir du 1er mai, une seule fois par an, sur la base du taux dʼinflation annuel, sans toutefois dépasser 10 %.