Le 20 décembre, sous la présidence du président Chavkat Mirzioïev une reunion sous forme de vidéoconférence a été organisée sur les tâches prioritaires pour le développement des technologies de l'information dans dans tous les secteurs et les régions et la numérisation de l'administration publique.

Au vu des exigences du temps actuel, une grande attention est accordée à l'amélioration de l'infrastructure des télécommunications, et à la numérisation de tous les secteurs dans notre pays. Cette année, 100 projets logiciels ont été développés dans le cadre de la transformation numérique de l'éducation, de la banque, de la finance, des douanes, de l'agriculture, de la géologie et du cadastre. Plus de 500 nouvelles entreprises informatiques ont été créées et un investissement étranger direct de 475 millions de dollars est entré dans le secteur.

D'ici la fin de l'année, le volume des services de l'industrie devrait atteindre 10 trillions de soums et ses exportations dépasseront les 300 millions de dollars. Cet indicateur a augmenté rapidement dans les régions de Tachkent, Samarcande et Andijan. Sourkhandarya a également commencé à exporter des services informatiques pour la première fois et a dépassé le million de dollars. Plus de 20 000 jeunes se sont engagés de manière indépendante et ont vendu de côté le produit qu'ils ont créé via des plateformes internationales en ligne.

Lors de la réunion, il a été décidé de créer des conditions supplémentaires pour le développement du secteur. Selon lui:

- les entreprises informatiques seront installés gratuitement dans les bâtiments inutilisés dans les régions pour une année ;

- les programmeurs talentueux recevront des ordinateurs et du matériel à condition de payer en plusieurs fois dans un délai d'un an ;

- Jusqu'à 15% des charges salariales des entreprises employant plus de 50 informaticiens pendant un an seront remboursées ;

- 50% des coûts liés à l'attraction d'experts étrangers et à la participation à des conférences internationales seront remboursés aux entreprises exportatrices.

Par ailleurs, ses filiales seront ouvertes en Allemagne et en Arabie Saoudite pour porter le parc informatique au niveau international.

Grâce à ces nouvelles opportunités, il a été démontré que le volume des services informatiques peut être doublé en 2024.

Pour cela, les spécialistes maîtrisant des langues étrangères et des acquis technologiques seront nécessaires en premier lieu. À cet égard, le ministère des Technologies numériques s'est vu chargé de sélectionner l'année prochaine 8 000 jeunes gens doués et de les former d'après un programme conforme aux normes appropriées des entreprises internationales prestigieuses.

Il a également été indiqué que le projet “Au moins deux programmeurs dans chaque mahalla” serait lancé l'année prochaine et que 20 000 personnes seraient employées dans le cadre du projet “Numérisation inclusive” avec des partenaires américains.

En 2026, l'Olympiade internationale d'informatique se tiendra pour la première fois dans notre pays. Pour s'y préparer, des concours sont organisés, des étudiants potentiels sont sélectionnés et des formateurs qualifiés sont recrutés à l'étranger.

Le chef d'État a souligné que la numérisation doit commencer au mahalla.

Désormais, les employés du système de mahalla disposent de tablettes et d'ordinateurs. Mais ils ne sont pas pleinement utilisés. Par exemple, un citoyen demandant une subvention au leader des jeunes est toujours obligé d'apporter une attestation de chômage du président du mahalla, de l'adjoint au maire ou du service de l'emploi.

C'est pourquoi les responsables ont été chargés de lancer la plateforme unique “Mahalla numérisé” et de former les “sept du mahalla” à l'utilisation des systèmes numériques.

Lors de la réunion, l'état de la numérisation dans le ministère et les industries a été analysé. Il a été souligné que la réduction des coûts dans les secteurs économiques ne peut se faire que grâce à la numérisation.

Le travail de numérisation a été lent dans certains ministères et départements. Par exemple, dans le cadre du projet “Santé numérique”, la mise en place de l’assurance maladie est retardée. En raison de l’absence de registre électronique des patients oncologiques, il est difficile de leur verser des prestations.

Un système de contrôle numérique de la quantité et de l’utilisation des pesticides n’a pas été mis en œuvre dans l’agriculture. Dans la ville de Tachkent, le système de “contrôle populaire”, qui avait été positivement accepté par la population, a été abandonné.

La nécessité d'éliminer rapidement ces retards et d'accélérer la numérisation dans tous les domaines a été fortement soulignée.

“Un dirigeant qui refuse la numérisation est un dirigeant qui ne cherche pas à éliminer la corruption”, a déclaré le Président.

L'attention a été portée à la question de l'amélioration de l'infrastructure de l'industrie, en particulier de la vitesse d'Internet. Il a été souligné que la vitesse de l'Internet est faible dans certaines régions et que 20 % des autoroutes internationales ne sont pas couvertes par l'Internet mobile. La tâche d'attirer les investissements étrangers pour le développement de l'infrastructure numérique a été fixée.

Dans le même temps, il a été souligné la nécessité de renforcer la cybersécurité et d'élaborer des exigences uniformes pour tous les systèmes de paiement électronique.

D'une manière générale, il a été noté l'importance d'élaborer des plans visant à augmenter le volume des services informatiques à 20 trillions de soums, à exporter jusqu'à 800 millions de dollars, à introduire 130 systèmes d'information dans les réseaux et à numériser entièrement 750 services de l'État.

Le chef de notre État a communiqué avec les ministres, les maires et les jeunes programmeurs sur les questions d'actualité dans le domaine.